Fête de la dédicace de la Basilique Saint-Jean de Latran : être au service de l’unité !
Joie, en cette année jubilaire, de célébrer cette dédicace ce dimanche 9 novembre !
Fêter la dédicace d’une église, c’est rendre grâce à Dieu pour un bâtiment de pierres qui est le signe de pierres vivantes, c’est rendre grâce à Dieu pour un bâtiment consacré, signe de la présence de Dieu qui rassemble dans l’unité ses enfants, c’est rendre grâce à Dieu pour la prière qui depuis des années monte vers lui depuis cette église …
Fêter la dédicace de la Basilique du Latran, siège de l’Évêque de Rome, en communion avec toute l’Église, c’est fêter cette communion, qui élargit notre cœur à la dimension de l’Église universelle, c’est rendre grâce à Dieu pour le ministère du Pape depuis Rome et pour la foi de tous nos frères et sœurs chrétiens répartis dans le monde entier ; plus encore, c’est croire que Dieu se rend présent au milieu de nous, dans son Église, et qu’il veille ainsi sur nous, nous nourrissant et nous guidant !
Dans sa constitution « Lumen Gentium », le Concile Vatican II dit de l’Église : « L’Église étant, dans le Christ, en quelque sorte le sacrement, c’est-à-dire à la fois le signe et le moyen de l’union intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain, elle se propose de mettre dans une plus vive lumière, pour ses fidèles et pour le monde entier, en se rattachant à l’enseignement des précédents Conciles, sa propre nature et sa mission universelle. À ce devoir qui est celui de l’Église, les conditions présentes ajoutent une nouvelle urgence : il faut que tous les hommes, désormais plus étroitement unis entre eux par les liens sociaux, techniques, culturels, réalisent également leur pleine unité dans le Christ. »
En cette fête de la dédicace de la Basilique du Latran, il est bon d’entendre que l’Église a pour mission d’être servante de l’unité de tous les hommes ; elle en est le signe et le moyen ; en faisant découvrir sa propre nature et sa mission universelle, elle permet de faire grandir la pleine unité des hommes dans le Christ.
Nous pouvons donc nous interroger : sommes-nous, comme chrétiens, véritablement des serviteurs de l’unité de tous les hommes ? Avons-nous soif de faire découvrir l’Église comme le lieu qui permet de réaliser une véritable unité entre les hommes, dans le Christ ?
Dans notre paroisse, dans notre quartier, dans nos lieux de vie et de travail, dans nos familles, avons-nous ce désir brûlant de l’unité entre les hommes et avec Dieu ?
Voilà qui est un beau défi !
Père Patrice Guerre, curé de Sainte-Anne des Calades
06 80 32 75 74 / p.guerre@lyon.catholique.fr